Le coup de pouce qu'il vous faut pour vivre sereinement l'adolescence de votre enfant
Je me suis longtemps sentie dépassée par les tâches quotidiennes. Voici à quoi ressemblait ma vie :
Est-ce que cela t'arrive aussi de te sentir débordée, de ne plus avoir de temps pour toi ?
En ce qui me concerne, c’est quand je me suis demandée si je n'avais pas ma part de responsabilité dans cette situation, que les choses ont commencé à changer !
Je sais que j'ai beaucoup de mal à déléguer et à demander de l’aide. Pourtant j'ai un mari en or qui est généralement OK pour me filer un coup de main, dès lors que je le lui demande.
Et c'est là que le bas blesse: j'ai un mal fou à le solliciter. Mais pourquoi ? Pourquoi je veux toujours (ou presque) tout gérer ?
Au départ, j'ai pensé que c'était parce que demander était une faiblesse selon moi, c'était reconnaître que je ne pouvais pas tout faire (sans blague !), c'était admettre que j'avais besoin de l'autre, évidemment...
Mon époux est merveilleux par bien des côtés mais, il ne sait pas prendre d'initiative dans certains domaines et il ne changera pas. Donc si je veux obtenir de l'aide dans les tâches ménagères, il faut que je lui demande.
Facile à dire, difficile à faire ! Quelque chose en moi bloquait. J’enrageais régulièrement de devoir lui demander de l’aide et parfois (souvent en fait !), je faisais seule, encore et toujours… Jusqu’à ce que je reconnaissance que ma volonté de tout gérer cachait en fait un besoin de reconnaissance.
C’était épuisant de tout faire seule, mais j’en tirais un double bénéfice :
Je peux te dire que cette prise de conscience, bien que très désagréable, a tout changé. Clairement, je n'ai pas envie d'ête cette femme qui se pose en victime et qui quémande de la reconnaissance !
Du coup j'ai vraiment eu envie que ça change afin de ne plus être cette personne.
Peut être que toi aussi, tu as tellement l'habitude de tout faire par toi même que demander un coup de main te semble IM.PO.SSIBLE...
Pourtant je t'assure, cela peut changer ta vie, te permettre de souffler, de te sentir moins seule et d'avoir du temps pour toi.
Evidemment, comme tout changement, cela va te demander quelques efforts au départ, d'abord parce que ce n'est pas naturel, sinon tu le ferais déjà ! Ensuite parce qu'il y a fort à parier que tout le monde s'arrange très bien avec le fait que tu fasses tout ou presque ! Autant dire que tu es, a priori, la seule à vouloir que les autes mettent la main à la patte ! Mais si tu t'y prends bien, les autres membres du foyer, vont vite s'apercevoir qu'ils ont également tout à gagner à participer. Tu te sentiras mieux, tu seras moins fatiguée et donc moins irritable.
Ceci étant dit, comment t'y pendre, comment réussir à demander un coup de main, si comme moi, tu aimes avoir le contrôle ? Je t'explique ce que j'ai mis en place, je suis sûre que cela peut t'aider.
Dans mon cas je pensais encore devoir être une mère parfaite !
J'étais persuadée que si ce n'était pas fait comme JE voulais, ce n'était pas bien fait...
Et comme je l'ai dit plus haut, j'avais la conviction que demander était une forme de faiblesse.
Toutes ces croyances m'empêchaient de solliciter de l'aide... Il a donc fallu travailler à les démolir !
J'ai mis plusieurs choses en place pour cela, dont la répétition d'un mantra du type : "demander de l’aide est une force." Et petit à petit, cela a fait son oeuvre.
J'ai parlé de ce que je ressentais: mon épuisement, mon sentiment de solitude, ma colère d'avoir l'impression que tout était dû et que je faisais tout...
J'ai exprimé ce dont j'avais besoin, en l'occurence : du temps pour lire, écouter de la musique... Cesser d'être systématiquement seule dans la cuisine le soir quand je prépare le repas, des remerciements...
Pour que cette discussion porte ses fruits il est important d'être à l'écoute les uns des autres, de ne pas critiquer, mais d'exprimer ses ressentis, ses limites et ses besoins. Autrement dit parler de soi et éviter d'accabler les autres.
Enfin, nous avons établit un tableau reprenant les tâches qui peuvent être faites par d'autres et décidé ensemble de qui fait quoi et quand. Ceci a plusieurs avantages : déjà, inutile de demander de l'aide puisque chacun sait ce qu'il a à faire et s'il ne le fait pas, il suffit de lui rappeler ce qui est marqué sur le tableau. Pour moi en tout cas, c'est plus facile que de demander à ce qu'on m'aide.
Ensuite, comme chacun participe à l'établissement du planning, personne ne se sent lésé (en principe) et tout le monde y adhère (plus ou moins bien sûr, mais c'est un bon début.)
Evidemment j'ai commencé par des choses qui sont faciles à déléguer pour moi et facile à faire pour celui qui en a la charge. Ainsi, j'ai mis toutes les chances de mon coté pour que cela se passe bien. Chaque expérience concluante, m'a conduit à recommencer.
Tu peux aussi prévoir de faire certaines choses avec ton mari ou avec un de tes enfants, comme éplucher les légumes par exemple, ainsi ça va plus vite et tu auras moins le sentiment de tout faire toute seule.
C'est souvent le manque d'estime de soi qui nous pousse à reléguer notre bien être, et le temps pour soi, en dernière position sur notre planning. Pourtant, nous avons toutes le droit d'avoir du temps pour nous, autant que nos maris et/ou nos enfants.
Ainsi, En t'aimant davantage, tu auras plus de facilité à faire ce qui est bon pour toi. Tu auras conscience que "tu le vaux bien !"
Par ailleurs en t’acceptant telle que tu es, tu auras moins besoin de la reconnaissance des autres, donc moins besoin de faire tout par toi même, et moins tendance à te sentir diminué lorsque tu demandes de l'aide.
Tu sauras accepter tes limites, tenir compte de ta fatigue et donc, déléguer, afin de te reposer.
A chaque fois que j’avais besoin d’aide et qu’une petite voix dans ma tête me disait de me débrouiller, de ne pas demander, d’attendre, de faire du bruit dans la cuisine ou de sortir des jurons pour que quelqu’un comprenne que j’avais, définitivement besoin d’un coup de main, (oui sans rire c'est ce que je faisais...) j'ai décidé de prendre une grande inspiration, avant toute chose.
Ensuite, je me rappelais que tout ça avait pour seul objectif de protéger mon égo mal placé. Je me répétais que demander de l’aide est une force et un témoignage de confiance à l'égard de la personne sollicitée. Puis je comptais jusqu’à 3 et j’appelais pour qu’on vienne m’aider, sans tergiverser ni réfléchir davantage.
Je ne vais pas te dire que ça été facile, mais désormais je peux demander de l’aide sans me sentir ni démunie ni rabaissée, bien au contraire, et cela a changé ma vie !
Pour passer le cap, délicat de l'adolescence de mes enfants, savoir solliciter mon entourage, partager les tâches et me faire épauler, m'a aidé à sortir du burnout parental et surtout à éviter d'y retomber !
C'est grâce à cela que j'ai pu, il y a quelques semaines, préparer une pâte à pizza, que mes ados me réclamaient depuis un moment, puis leur dire, ainsi qu'à leur père: "j’ai fait la pâte elle est entrain de gonfler, maintenant c’est à vous de la garnir et de la mettre à cuire."
Ensuite, je suis allée lire, sans aucun scrupule. J'avais fait ma part. J'avais besoin d'un moment pour moi et je l'ai pris. Il y a quelques mois de cela j'en étais parfaitement incapable. Leur imposr de finir la pizza tandis que moi je prenais du bon temps : inconcevable.
Si encore c'était pour bosser, oui, pas de soucis, mais pour pouvoir m'accorder un moment de détente... Hors de question !
Pourtant aujourd’hui j’ai réussi et le mieux c’est que ça n’a même pas été difficile. J’ai juste posé les choses. Je me suis affirmée. Je me suis priorisée. Et, ça m’a fait un bien fou !!
Alors prête à essayer ?
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AUTEURE: Frédérique BASTIDON
Coach Certifiée.
Ma devise :
« Le bonheur n’est pas une chose que l’on reporte dans le futur, c’est une chose que l’on conçoit dans le présent. »
Jim Rohn