Le coup de pouce qu'il vous faut pour vivre sereinement l'adolescence de votre enfant
Dans ma série de 3 articles précédents, je t’ai parlé des blessures d'enfance mises au jour par Lise Bourbeau.
Je t'ai expliqué qu'elles influencent notre personnalité, nos réactions, nos choix… et souvent nos relations avec nos enfants, surtout à l’adolescence, lorsque leurs comportements viennent appuyer sur ces vieilles cicatrices.
Découvrir quelle blessure est la plus active chez toi est une étape essentielle si tu veux mieux comprendre tes réactions et retrouver de la sérénité. D'ailleurs vous avez été nombreuses à me demander comment repérer celle qui est la plus active.
Alors, j'ai décidé de partager avec toi, 3 façons simples et concrètes de la repérer.
Il existe 5 blessures émotionnelles principales,
Le rejet
L’abandon
L’humiliation
La trahison
L’injustice
Lorsque tu essaies de toutes les citer, as-tu remarqué que tu oublies toujours la même ?
Ce n’est peut-être pas un hasard…
Ton cerveau a tendance à écarter ce qui est trop douloureux.
Si, systématiquement, tu ne te rappelles pas d’une blessure en particulier, c’est probablement celle qui te touche le plus. C’est un peu comme si ta mémoire émotionnelle se protégeait : elle préfère la mettre sous le tapis plutôt que de te faire replonger dedans.
Exemple : Si tu oublies souvent la blessure de rejet, peut-être as-tu vécu des situations où tu ne te sentais pas désirée, pas acceptée, pas à ta place — et que ton esprit préfère éviter d’y penser.
Lise Bourbeau explique également que nos blessures profondes influencent notre corps et notre posture.
Par exemple :
Rejet : corps effacé, minceur prononcée, tendance à se faire tout petit.
Abandon : corps qui semble manquer de tonus, épaules tombantes, démarche lente.
Humiliation : corps plus rond, tendance à “se cacher” sous des vêtements amples.
Trahison : corps plus fort, épaules larges, allure de quelqu’un qui veut maîtriser.
Injustice : corps rigide, droit, mouvements contrôlés.
Sans tomber dans la caricature, observer ton corps et ta façon naturelle de te tenir peut donner des indices. Ce n’est pas une vérité absolue, mais un point de départ intéressant.
Repense aux dernières situations désagréables que tu as vécues :
Une dispute avec ton ado
Un conflit au travail
Un désaccord avec ton/ta partenaire
Demande-toi : quelle émotion a été la plus forte ?
Si tu t’es sentie invisible ou ignorée → rejet
Si tu t’es sentie mise de côté ou oubliée → abandon
Si tu t’es sentie rabaissée ou honteuse → humiliation
Si tu t’es sentie trahie ou manipulée → trahison
Si tu t’es sentie injustement traitée ou incomprise → injustice
Ces émotions intenses, répétées dans le temps, pointent souvent vers la blessure qui gouverne tes réactions.
Mettre un mot sur ta blessure dominante n’est pas une étiquette, c’est une clé.
Cela te permet de comprendre pourquoi certaines situations déclenchent des réactions disproportionnées, et de ne plus t’en vouloir pour ça. C’est aussi un premier pas vers la guérison : on ne peut pas soigner ce que l’on refuse de voir.
Souviens-toi : la blessure ne disparaîtra pas du jour au lendemain, mais tu peux apprendre à l’apaiser, à la rassurer… et à ne plus la laisser diriger ta vie.
Et si tu ne sais pas par où commencer, prends ton RDV bilan, c’est gratuit et c’est ici
AUTEURE: Frédérique BASTIDON
Coach Certifiée.
Ma devise :
« Le bonheur n’est pas une chose que l’on reporte dans le futur, c’est une chose que l’on conçoit dans le présent. »
Jim Rohn